L'autre a toutes sortes de croyances dont il est plus ou moins conscient. Certaines de ces croyances le dynamisent et lui donnent confiance. Elles l'aident à passer à l'action, à prendre des risques et à relever des défis. Certaines autres croyances sont paralysantes. Elles sont fondées sur la peur, sur le doute, l'incertitude. Elles étouffent l'initiative, le désir de passer à l'action et la motivation d'aller de l'avant.

L'autre est souvent inconscient de ces croyances. Il peut penser que ce sont les circonstances, les personnes ou les événements qui lui imposent des limites et ne se rend pas compte qu'en fait, ce sont ces croyances dont il n'a plus conscience.

L'autre peut, par exemple, vivre un échec dans un domaine quelconque et en venir à croire qu'il est bon à rien. Ou encore connaître un certain succès et croire que rien ne peut l'arrêter. Dans tous les cas, ses croyances délimitent son horizon.

En aimant l'autre, je peux l'encourager à questionner ses croyances. Le fait de l'aimer me permet de gagner sa confiance, ce qui me donne la possibilité de l'inviter à revisiter ses croyances. Quand je vois l'autre prisonnier de croyances qui l'empêchent d'avancer, ou de se réaliser, je peux lui refléter ce que je vois et le laisser choisir s'il continuera à entretenir cette croyance limitative, ou s'il en choisira plutôt une dynamisante. Aider l'autre à choisir des croyances qui l'aideront à s'épanouir est un véritable acte d'amour.

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